mercredi 2 mai 2012

Rayon boucherie

Samedi passé, je suis allé avec Caroline au D*** pour faire les courses hebdomadaires. C'est vrai, nous allons d'habitude au C***, mais allez savoir pourquoi, le manque de soleil, la hausse du coût du carburant, l'andropause ou l'approche de la dernière phase des élections françaises... nous avions décidé de changer de crèmerie cette fois-là. Et hop, des légumes, et hop, du pain... et hop, de la charcuterie... C'est à ce moment-là que mon naturel a repris les commandes et que je me suis ému de voir aussi épais les paquets de charcuterie. "Et si, moi, je n'ai envie que de deux tranches de jambon ? C'est aberrant, des paquets de viande pareils ! C'est énorme, on risque d'en jeter la moitié". Grognon, hein ? Normal, regardez le titre en haut de page. Mais il était écrit que les faits ne s'arrêteraient pas là car Caroline, sans se démonter, comme chaque fois qu'elle a raison (et elle a toujours raison !), m'a déclaré aussitôt : "Tu sais, si tu veux, il y a de l'autre côté du magasin un rayon boucherie où on pourra te servir le nombre de tranches que tu veux, comme dans une vraie boucherie". Cassé.

Zut, proute ! Pas moyen de râler en paix. Il se trouve toujours quelqu'un pour avoir plus raison que moi. Dur, dur, la vie de grincheux.


Ben merde !

Je suis allé hier, à l'occasion du premier mai, dans un parc où la commune avait organisé des festivités. Comme on a chez nous le sens de la propreté (même si nous ne vivons pas en Suisse, si, si), nos édiles communaux avaient prévu le placement de toilettes mobiles à l'extrémité du parc. Chouette idée ! Au moins nous ne risquerons pas de glisser sur un étron ou de humer la délicieuse odeur d'un cocktail d'urine, pensais-je. Et que vois-je soudain dans mon champ de vision ?


Regardez ! Regardez bien ! Malgré la quantité de cabines qui, toutes, sont libres (sauf une, j'ai vérifié), un malotru n'a rien trouvé de mieux que de pisser à l'air libre alors que de nombreux enfants jouaient près de lui. Merde alors ! Comment décrire tel comportement ? Heureusement qu'il ne s'était pas tourné dans l'autre sens !