mercredi 26 septembre 2012

Grognons célèbres

Tout le monde connaît ma légendaire modestie. Ce n'est donc pas la vanité mais évidemment la simple curiosité qui m'a poussé à chercher les grognons et les grincheux célèbres à l'aide du célèbre moteur de recherche dont le nom commence par "Goo" et se termine par "gle".

Voilà ce que j'ai trouvé (les trois plus célèbres) :





Alors ? Qu'en pensez-vous ? Ca ne vous étonne pas ? C'est normal, dites-vous ?

Moi, il y a une chose qui me choque : des photos de grincheux célèbres, mais aucune photo de moi ! Non, mais quand même ! J'aurais cru qu'après la nouvelle notoriété du blog, les groupies m'auraient assiégé dans la rue et auraient lacéré mes vêtements avec leurs ongles vernis et acérés, que Madonna m'aurait demandé de poser pour la pochette de son futur album, que les fabricants de puzzles auraient sorti de nouveaux modèles de 2000 pièces avec mon effigie, que les journalistes se seraient jetés sur moi avec leur micro, que les images seraient passées sur TF1, que le tout aurait été googlisé pour la postérité... Pensez-vous ! Rien de tout cela !

Quelle amère déception. Ca ne va pas améliorer mon humeur.


Sources des images :
http://www.journaux.fr/le-schtroumpf-grognon_les-schtroumpfs_figurines-bd_123761.html
http://livre.fnac.com/a2447879/Monsieur-Madame-Monsieur-Grognon-Roger-Hargreaves
http://www.eprofeel.com/nain-grincheux_rp.html

Comment améliorer Bruxelles pour les femmes ?

Je viens de lire avec consternation un article intitulé : "Comment améliorer Bruxelles pour les femmes ?" sur le site web de la RTBF qui est notre chaîne de télévision nationale. C'est un sujet fort d'actualité depuis qu'une étudiante flamande a réalisé un documentaire sur le sexisme dans la capitale.



Ce qui me sidère (et qui m'amuse), c'est le bout de phrase suivant : "[...] Cela va d'un revêtement de sol plus confortable aux talons aiguilles que les vénérables pavés historiques [...]". Ai-je bien lu ? Plus confortable aux talons aiguilles ? C'est une vraie revendication, ça ?

A ces mots,  mon esprit se met en mode "bouillonnement". Je me demande quel sera le stade suivant des aménagements. Une question que je me pose souvent, ça, le stade suivant. Au fil de ma réflexion, quelques idées me viennent. Il faudra que j'en parle à quelques personnes politiques pour qu'elles ajoutent ça à leur programme. Après tout les élections c'est dans 18 jours.

Propositions d'aménagement :
  • Des dalles en caoutchouc pour ne pas que les enfants se fassent mal en tombant.
  • Des dalles avec des rails pour guider les fauteuils roulants.
  • Des trottoirs avec un pavé sur deux plus haut que l'autre pour les gens qui n'ont pas les deux jambes de la même longueur.
  • Des trottoirs avec des pavés colorés spécialement pour les daltoniens.
  • Des pavés orientés vers La Mecque pour les musulmans.
  • Des pavés en matières recyclées pour faire plaisir aux écolos.
  • Des dalles pourvues de micros pour enregistrer les propos salaces qu'on fait aux femmes afin qu'on puisse disposer de preuves le jour ou elles se décident à porter plainte.
  • Des arrêts de bus avec des dalles de sol pourvues d'écrans à cristaux liquides pour qu'on puisse lire le journal en attendant. On s'intéresse généralement beaucoup à ce qu'on a entre les jambes, je sens que c'est un très bon concept.
N'hésitez pas à envoyer des propositions.

Sources :

samedi 15 septembre 2012

Schtroumpfonaute

Mon post précédent me fait penser à autre chose qui me dérange. Oui, je sais, je suis un vrai grincheux. C'est peut-être pour ça que le blog s'appelle comme ça, y aviez-vous déjà pensé ?

Les Américains envoient un homme dans l'espace, on appelle celui-ci "astronaute". Quand les Russes font la même chose, le passager de l'engin spatial est nommé "cosmonaute". Quand il s'agit d'un européen qui atteint le septième ciel, c'est soudain d'un "spationaute" qu'il s'agit. Un Chinois ? Un "taïkonaute"...

Comment est-ce que ça va continuer ? Va-t-on inventer un nouveau terme pour chaque nation qui prendra son envol ? Quand le Vatican enverra son représentant dans le ciel, deviendra-t-il un "paponaute" ? Un Belge, un "fritonaute" ? Un Schtroumpf, un "schtroumpfonaute" ?

J'accuse l'Homme de chercher la difficulté là où ce n'est pas nécessaire. Tous ces hommes exercent le même métier, qu'on leur trouve un nom unique. La vie est assez compliquée comme ça, ne nous acharnons pas à compliquer le langage.

Amarsissage ? Et puis quoi encore ?

Je lis à l'instant un article surprenant : "Mars: le robot Opportunity tombe sur une énigme géologique"  (http://www.rtbf.be/info/societe/detail_mars-le-robot-opportunity-tombe-sur-une-enigme-geologique?id=7839269)




Extrait : "Opportunity, le robot américain le plus longtemps en fonctionnement sur Mars, a transmis une image montrant une formation "d'objets" sphériques sur le sol qui constitue une véritable énigme géologique pour les scientifiques, a indiqué vendredi la Nasa. [...] Ils diffèrent de plusieurs façons des sphérules riches en fer, baptisées "myrtilles", que le robot avait trouvées sur son site d'amarsissage début 2004"

Au vu de ce paragraphe, mon cerveau carbure à toute vitesse et je me retrouve, une fois de plus, mécontent. Le mot "amarsissage" me dérange.

Réfléchissons.

Un engin se pose sur la lune, c'est un "alunissage", un engin se pose sur mars, c'est un "amarsissage". Bon, et la suite ? Si un engin se pose sur Vénus,  sera-ce un "avénusissage" ? Et sur Mercure, un "amercursissage" ? Puis un "aplutonissage", suivi d'un "uranusissage" ? Va-t-on créer un nouveau mot chaque fois qu'on se posera sur une nouvelle planète ou sur un nouveau satellite ? 

Quelle que soit la destination de l'engin volant, le fait de quitter le sol s'appelle un "décollage". Quand un engin quitte le sol lunaire ou le sol martien, le même mot est employé (si c'est faux, n'hésitez pas à me l'écrire). On décolle de la terre, on décolle de la lune, on décolle de partout. Pourquoi dès lors s'acharner à inventer un nouveau mot dès qu'on se pose ailleurs que sur la Terre ?

Je réclame un mot unique pour décrire le fait de prendre contact avec le sol de n'importe quel élément céleste. Un mot simple comme "posage". Car c'est bien ça qu'on fait : on se "pose" !

vendredi 14 septembre 2012

Nestlé et le business de l'eau en bouteille

C'est sur Facebook que j'ai trouvé l'info, j'avais loupé ça sur le programme de la télé :

https://www.facebook.com/photo.php?fbid=468518083178765&set=a.207416932622216.54906.135258983171345&type=1&theater




Bottled life "Nestlé et le business de l'eau en bouteille "


Comment transformer de l'eau en or ? Une entreprise détient la recette : Nestlé, multinationale basée en Suisse, leader mondial de l'agroalimentaire, grâce notamment au commerce de l'eau en bouteille, dont elle possède plus de 70 marques partout dans le monde (Perrier, San Pellegrino, Vittel ou Poland Spring aux États-Unis). Pour le président du CA, Peter Brabeck, l'eau, fer de lance d'une stratégie planétaire, peut "garantir encore cent quarante ans de vie" à l'entreprise. Malgré le refus de collaborer opposé par la direction, Res Gehriger et Urs Schnell dévoilent les coulisses de ce marché qui brasse des milliards. Des États-Unis au Nigeria en passant par le Pakistan, ils explorent les circuits de l'eau en bouteille, mettant en lumière les méthodes parfois expéditives du plus puissant groupe agroalimentaire de la planète. Ils montrent qu'elles reposent sur une question cruciale, objet dans nombre de pays d'un vide juridique dont les avocats et lobbyistes de la firme savent tirer profit : à qui appartient l'eau ?

http://www.terrafemina.com/culture/medias/articles/17340-arte-replay--nestle-et-le-business-de-leau-en-bouteille.html
Vous pouvez aussi revoir le document à la télévision, sur ARTE : Jeudi, 20 septembre 2012, 15h00




jeudi 13 septembre 2012

Hurler avec les loups. Ou pas.

Je m'en veux, j'ai hurlé avec les loups. Comme tous les autres. Un article dans la presse, quelques secondes d'une vidéo de mauvaise qualité... puis le verdict publié dans un autre journal, plus tard. J'étais indigné. Comme tous les autres.

Comme je suis maintenant au repos forcé depuis près de deux mois, que j'ai le temps d'approfondir certaines choses et que, par hasard, un lien sur une page internet m'a rappelé la chose, j'ai investigué plus en profondeur.


Pussy Riots


Qui ne connaît maintenant les Pussy Riots ? Ces jeunes filles un peu fofolles qui ont chanté cagoulées dans une église des choses pas trop politiquement correctes, ces polissonnes qui ont ensuite été condamnées à 2 ans de prison.



Et tout le monde de hurler et de s'indigner ! Et d'organiser des manifestations de soutien à Paris et ailleurs...


Mais qu'est-ce qu'elles ont donc chanté de si grave ? Des paroles  telles que “Sainte Marie mère de Dieu, deviens féministe” ou encore “merde, merde, merde du Seigneur”, politiquement dirigée contre le candidat à l’élection présidentielle Vladimir Poutine, mais également contre le patriarche orthodoxe accusé de “croire en Poutine plus qu’en Dieu”.

Et c'est pour ça qu'on condamne ces petits anges à 2 ans d'emprisonnement en camp de travail pour "hooliganisme" et "incitation à la haine religieuse?

Des petits anges, vraiment ?  Et si on cherchait un peu dans leur passé ?

Pussy Riot n’est pas seulement un groupe de rock, mais le volet musical d’un groupe anarchiste du nom de Voina (la guerre) et qui ces derniers mois a revendiqué de nombreuses actions que l’on peut ne pas trouver ni “drôles” ni “subversives” :

  • organisation d’une orgie sexuelle avec des femmes enceintes dans un musée, en groupe et en public ! (le nom de l’action étant une insulte violente adressée au président Medvedev)
  • se montrer en public nu et couvert de cafards
  • se masturber avec une carcasse de poulet dans une épicerie et en sortir en marchant avec la carcasse enfoncée dans les parties génitales
  • attaque à l’urine sur des policiers
  • tenter d’embrasser sur la bouche des représentants de l’ordre du même sexe
  • dessiner à la peinture des pénis géants sur les routes
  • destruction de véhicules de police...

Là, elles apparaissent déjà moins angéliques... Et on peut penser que la peine de prison qui leur a été infligée ne concerne pas que les chants dans l'église.

Mon but ici n'est pas de dire que tout le monde a eu tort de s'indigner, ni de dire que 2 ans de prison c'est beaucoup trop ou beaucoup trop peu. Je veux juste rappeler qu'il ne faut pas d'office tenter de crier plus fort que les autres pour montrer combien l'Etat est injuste (certains ont qualifié le procès de "stalinien"), qu'il ne faut pas embrayer immédiatement et suivre un mouvement qu'une presse qui vit de sensationnalisme s'efforce d'attiser, comme on souffle sur un feu pour qu'il prenne plus vite. Il ne faut pas hurler avec les loups. Il faut au contraire se renseigner, prendre son temps et se faire sa propre opinion.

Aujourd'hui 12 septembre 2012, un article paraît dans la presse : "Boris Berezovski serait 'derrière' la prière punk des Pussy Riot, selon une télé russe". Une fois de plus, vous le comprenez, nous ne saurons jamais la vérité sur cette affaire.

J'ai mis ci-dessous quelques liens intéressants et qui ne vont pas tous dans le même sens. Ceux qui ont trop de temps pourront y jeter un coup d'oeil. Le premier est probablement le plus édifiant (mais attention à la photo qui pourrait choquer certaines personnes)

Liens :

mercredi 12 septembre 2012

Le non-sens du contresens

Je connais une place où, d'un côté, on a instauré une bande réservée aux autobus qui circulent dans le sens inverse des voitures (avec bien entendu apposition d'un panneau légal) !






Les vélos peuvent aussi circuler à contresens dans certaines rues à sens unique à condition que le panneau spécial soit affiché (on peint même les pistes en vert).

Bon, les bus circulent à contresens, les vélos, circulent à contresens... un de ces jours on fera rouler les voitures à contresens aussi. Cela semble logique si on veut respecter les lois de l'évolution.

Ensuite, si toutes les étapes précédentes sont probantes : les camions circuleront à contresens aussi !

Sens, contresens ou non-sens ?

lundi 10 septembre 2012

Ces histoires de flous, ce n'est pas net !

On nous convainc qu'un écran géant, plat et muni de LED est absolument indispensable pour avoir une image magnifique d'une définition HD exceptionnelle (1920 x 1080 pixels) et il est vrai que l'image est géniale, en particulier si la source est bonne comme un DVD ou même un Blu-ray. Faut pas l'oublier, la télé n'est pas tout, elle n'est qu'un maillon d'une chaîne dont tous les éléments, du début à la fin, doivent être capables de restituer la HD.

Nous voici donc avachis dans notre divan défoncé (on le remplacera plus tard, le remplacement de la télé était plus urgent), ou défoncés dans notre divan avachi, à regarder l'écran et son rendu absolument ahurissant. Et je le répète, c'est vrai que c'est exceptionnel ! Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit simplement parce que j'ai la réputation d'être grincheux, je vous en prie.

HORRRRREUR ! 

Il y a une tache floue au milieu de l'écran ! Kékséksa ?

Liée à la fois au politiquement correct (beurk !) et à la protection de l'anonymat de certaines personnes, c'est une nouvelle habitude qui a tout d'une dérive : on ne floute plus que les visages, on floute maintenant des objets sur une table (j'ai quand même reconnu la boîte de Corn Flakes) ou un logo sur un T-shirt (j'ai quand même reconnu le logo Nike, même s'il était flou et si on avait inversé le sens de l'image) !

Et pourquoi, s'il vous plaît, ne floute-t-on rien dans les films de James bond ? Sa voiture était bel et bien une Aston Martin dans les anciens épisodes et c'est maintenant bel et bien une BMW. Selon les films, il boit très distinctement du Martini ou de la Heineken. D'autres marques peuvent être reconnues au passage... Ce n'est pas net, cette histoire.

      
       
  

C'est quoi, cette dichotomie ? (tous à vos dictionnaires !)

Question finale

Bon. Qu'on me dise maintenant franchement à quoi sert d'acheter un superbe écran, le plus grand qu'on puisse mettre dans la chambre (avec un prix très grand aussi), pour avoir une image superbe avec une définition digne de la science-fiction si on s'acharne à nous y mettre, en plein milieu, des zones floutées ?

Bande de filous ! Rendez-nous notre netteté !

mercredi 5 septembre 2012

Rentrée des classes

Ca y est, c'est la rentrée !



Chaque année c'est pareil : la ruée des chaînes de télévision vers les entrées des écoles. En studio, on nous a montré des chiffres : le nombre d'enfants concernés, le nombre d'enfants par classe, le manque d'enseignants, le nombre d'élèves qui n'ont pu être inscrits dans l'école choisie à cause du maudit décret, le manque de moyens... Mais tout ça, on le sait déjà, nous y avons tous été préparés par la presse ainsi que par de nombreuses séquences télévisées dans le courant de l'année. Non, ce qu'il faut montrer au téléspectateur, c'est du larmoyant !



Un plan large : on voit les parents qui arrivent en tenant leur enfant par la main. Un plan plus rapproché : le papa et la maman tiennent le petiot par la main. Sur son dos, un cartable flambant neuf, sur lui, des vêtements qui sortent du magasin, sur son visage... un flot de larmes ! Certains parents n'en mènent pas large non plus, on en voit qui ont du mal à retenir une larme qui se forme discrètement sur le rebord de la paupière inférieure.

On interroge la directrice : "C'est vrai, on n'a pas pu accueillir tous les candidats".

L'institutrice explique : "On a rénové certaines classes mais pas toutes, par manque de moyens, évidemment. Nous ferons quand même notre possible pour recevoir les petits dans de bonnes conditions. On essaie de promouvoir les talents, de valoriser les compétences".

On interroge des parents : "Ca nous fait quelque chose de passer la journée sans Kévin, mais il faut bien, hein ? Ben voilà."

On en vient même à interroger des marmots. Ca, c'est la séquence préférée des journalistes ! Les plus petits se cachent derrière les jambes de leur mère. Ceux qui sont un peu plus grands, quand on leur demande s'ils ne sont pas tristes de quitter leur maman répondent : "Oui", avec le visage à moitié caché par le gros micro équipé d'un coupe-vent et orné du logo de la chaîne télévisée. On est bien avancés. Qu'attendiez-vous donc d'autre comme réponse ?

Parfois, surtout en période pré-électorale, on interroge également le/la ministre de l'éducation qui explique combien ça s'est déjà amélioré et tout de qui est prévu pour que ça s'améliore encore plus.

Souvent, on peut apercevoir quelques vues d'une école modèle comme il ne doit en exister qu'une seule en Belgique. Celles qui tombent en ruines, on nous les cache.

CA, on nous le montre chaque année, on connaît la chanson par coeur ! Le 1er septembre, ce n'est pas la peine de regarder la télé : on a déjà vu le film !

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Il règne pourtant une profonde injustice : on ne s'inquiète pas de la rentrée des "grands" ! A-t-on jamais filmé la rentrée des étudiants des universités ou des hautes écoles ? Le 17 septembre, le 28 septembre, le 14 octobre... quand ces prestigieuses institutions reprennent les cours, interroge-t-on des étudiants ? Qui se soucie du déclin de leur moral lors de la très (trop) longue pause d'été ? Le grand public sait-il à quel point nos étudiants ont souffert de la déshydratation pendant les vacances ? Il faut être étudiant pour bien comprendre la dimension du problème. D'ailleurs, une des premières activités de ces pauvres jeunes gens est l'organisation de séances collectives de réhydratation. Heureusement qu'ils prennent les choses en main eux-mêmes car le ministère, le rectorat, noyés sous des montagnes de dossiers en retard, sont dans l'impossibilité de gérer tout ça. Et puis, ils n'ont pas assez de subsides pour mettre à disposition des fûts de bière gratuits...



mardi 4 septembre 2012

Inédit : les minarets-éoliennes !

Ce soir j'ai regardé le festival de Montreux à la télé. Je précise pour ceux qui ne le sauraient pas que Montreux c'est en Suisse, une ville où il y a beaucoup d'animation : un festival de jazz et un festival du rire. Devinez lequel j'ai regardé.

[image en provenance du site de  http://www.montreux.ch/  ]

Un humoriste a rappelé lors de son numéro que les Suisses ont interdit par référendum (57,47 %) la construction de minarets dans leur pays. Ce n'était pas une blague, c'est bien la vérité. On revendique partout la liberté des cultes, les Suisses ont fait des efforts comme les autres pour être tolérants, mais la construction de minarets dans leurs bucoliques paysages, c'est au-dessus de leurs forces.

D'autre part, comme j'ai des lectures variées, je me suis rappelé que les Suisses ne sont pas non plus des amateurs d'éoliennes : 76,33 % préfèrent ne pas construire d'éoliennes.

Ce sont donc deux sujets d'actualité chez les Helvètes.

Ces réticences me paraissent contre-productives. D'un point de vue humain et d'un point de vue énergétique, la Suisse va devoir s'adapter à l'évolution mondiale, aux exigences des Droits de l'Homme, aux conséquences de la crise, à l'évolution technologique qui veut qu'on adopte au maximum les énergies renouvelables.

Ceux qui me connaissent le savent : mon esprit, jamais en repos, est fécond en inventions des plus utiles qui soient (parfois aussi, des farfelues, je l'admets, mais ce n'est pas le propos ici). Seule ma modestie légendaire me retient de les divulguer, et forcément, elles restent dans le néant et moi, je reste dans l'anonymat.

Mais ici, là, enfin maintenant, je n'y tiens plus, il faut que je le dise ! La Suisse, si elle veut retrouver la considération qui fut la sienne par le passé, remonter sur le piédestal des nations les plus admirées, devrait adopter une mesure moderne qui en surprendrait plus d'un et qui résoudrait deux problèmes à la fois. Je veux parler de la construction de minarets-éoliennes (voir illustration) !


Allons, les Suisses ! Construisez-en et n'en faites pas tout un fromage !