mercredi 26 septembre 2012

Grognons célèbres

Tout le monde connaît ma légendaire modestie. Ce n'est donc pas la vanité mais évidemment la simple curiosité qui m'a poussé à chercher les grognons et les grincheux célèbres à l'aide du célèbre moteur de recherche dont le nom commence par "Goo" et se termine par "gle".

Voilà ce que j'ai trouvé (les trois plus célèbres) :





Alors ? Qu'en pensez-vous ? Ca ne vous étonne pas ? C'est normal, dites-vous ?

Moi, il y a une chose qui me choque : des photos de grincheux célèbres, mais aucune photo de moi ! Non, mais quand même ! J'aurais cru qu'après la nouvelle notoriété du blog, les groupies m'auraient assiégé dans la rue et auraient lacéré mes vêtements avec leurs ongles vernis et acérés, que Madonna m'aurait demandé de poser pour la pochette de son futur album, que les fabricants de puzzles auraient sorti de nouveaux modèles de 2000 pièces avec mon effigie, que les journalistes se seraient jetés sur moi avec leur micro, que les images seraient passées sur TF1, que le tout aurait été googlisé pour la postérité... Pensez-vous ! Rien de tout cela !

Quelle amère déception. Ca ne va pas améliorer mon humeur.


Sources des images :
http://www.journaux.fr/le-schtroumpf-grognon_les-schtroumpfs_figurines-bd_123761.html
http://livre.fnac.com/a2447879/Monsieur-Madame-Monsieur-Grognon-Roger-Hargreaves
http://www.eprofeel.com/nain-grincheux_rp.html

Comment améliorer Bruxelles pour les femmes ?

Je viens de lire avec consternation un article intitulé : "Comment améliorer Bruxelles pour les femmes ?" sur le site web de la RTBF qui est notre chaîne de télévision nationale. C'est un sujet fort d'actualité depuis qu'une étudiante flamande a réalisé un documentaire sur le sexisme dans la capitale.



Ce qui me sidère (et qui m'amuse), c'est le bout de phrase suivant : "[...] Cela va d'un revêtement de sol plus confortable aux talons aiguilles que les vénérables pavés historiques [...]". Ai-je bien lu ? Plus confortable aux talons aiguilles ? C'est une vraie revendication, ça ?

A ces mots,  mon esprit se met en mode "bouillonnement". Je me demande quel sera le stade suivant des aménagements. Une question que je me pose souvent, ça, le stade suivant. Au fil de ma réflexion, quelques idées me viennent. Il faudra que j'en parle à quelques personnes politiques pour qu'elles ajoutent ça à leur programme. Après tout les élections c'est dans 18 jours.

Propositions d'aménagement :
  • Des dalles en caoutchouc pour ne pas que les enfants se fassent mal en tombant.
  • Des dalles avec des rails pour guider les fauteuils roulants.
  • Des trottoirs avec un pavé sur deux plus haut que l'autre pour les gens qui n'ont pas les deux jambes de la même longueur.
  • Des trottoirs avec des pavés colorés spécialement pour les daltoniens.
  • Des pavés orientés vers La Mecque pour les musulmans.
  • Des pavés en matières recyclées pour faire plaisir aux écolos.
  • Des dalles pourvues de micros pour enregistrer les propos salaces qu'on fait aux femmes afin qu'on puisse disposer de preuves le jour ou elles se décident à porter plainte.
  • Des arrêts de bus avec des dalles de sol pourvues d'écrans à cristaux liquides pour qu'on puisse lire le journal en attendant. On s'intéresse généralement beaucoup à ce qu'on a entre les jambes, je sens que c'est un très bon concept.
N'hésitez pas à envoyer des propositions.

Sources :

samedi 15 septembre 2012

Schtroumpfonaute

Mon post précédent me fait penser à autre chose qui me dérange. Oui, je sais, je suis un vrai grincheux. C'est peut-être pour ça que le blog s'appelle comme ça, y aviez-vous déjà pensé ?

Les Américains envoient un homme dans l'espace, on appelle celui-ci "astronaute". Quand les Russes font la même chose, le passager de l'engin spatial est nommé "cosmonaute". Quand il s'agit d'un européen qui atteint le septième ciel, c'est soudain d'un "spationaute" qu'il s'agit. Un Chinois ? Un "taïkonaute"...

Comment est-ce que ça va continuer ? Va-t-on inventer un nouveau terme pour chaque nation qui prendra son envol ? Quand le Vatican enverra son représentant dans le ciel, deviendra-t-il un "paponaute" ? Un Belge, un "fritonaute" ? Un Schtroumpf, un "schtroumpfonaute" ?

J'accuse l'Homme de chercher la difficulté là où ce n'est pas nécessaire. Tous ces hommes exercent le même métier, qu'on leur trouve un nom unique. La vie est assez compliquée comme ça, ne nous acharnons pas à compliquer le langage.

Amarsissage ? Et puis quoi encore ?

Je lis à l'instant un article surprenant : "Mars: le robot Opportunity tombe sur une énigme géologique"  (http://www.rtbf.be/info/societe/detail_mars-le-robot-opportunity-tombe-sur-une-enigme-geologique?id=7839269)




Extrait : "Opportunity, le robot américain le plus longtemps en fonctionnement sur Mars, a transmis une image montrant une formation "d'objets" sphériques sur le sol qui constitue une véritable énigme géologique pour les scientifiques, a indiqué vendredi la Nasa. [...] Ils diffèrent de plusieurs façons des sphérules riches en fer, baptisées "myrtilles", que le robot avait trouvées sur son site d'amarsissage début 2004"

Au vu de ce paragraphe, mon cerveau carbure à toute vitesse et je me retrouve, une fois de plus, mécontent. Le mot "amarsissage" me dérange.

Réfléchissons.

Un engin se pose sur la lune, c'est un "alunissage", un engin se pose sur mars, c'est un "amarsissage". Bon, et la suite ? Si un engin se pose sur Vénus,  sera-ce un "avénusissage" ? Et sur Mercure, un "amercursissage" ? Puis un "aplutonissage", suivi d'un "uranusissage" ? Va-t-on créer un nouveau mot chaque fois qu'on se posera sur une nouvelle planète ou sur un nouveau satellite ? 

Quelle que soit la destination de l'engin volant, le fait de quitter le sol s'appelle un "décollage". Quand un engin quitte le sol lunaire ou le sol martien, le même mot est employé (si c'est faux, n'hésitez pas à me l'écrire). On décolle de la terre, on décolle de la lune, on décolle de partout. Pourquoi dès lors s'acharner à inventer un nouveau mot dès qu'on se pose ailleurs que sur la Terre ?

Je réclame un mot unique pour décrire le fait de prendre contact avec le sol de n'importe quel élément céleste. Un mot simple comme "posage". Car c'est bien ça qu'on fait : on se "pose" !

vendredi 14 septembre 2012

Nestlé et le business de l'eau en bouteille

C'est sur Facebook que j'ai trouvé l'info, j'avais loupé ça sur le programme de la télé :

https://www.facebook.com/photo.php?fbid=468518083178765&set=a.207416932622216.54906.135258983171345&type=1&theater




Bottled life "Nestlé et le business de l'eau en bouteille "


Comment transformer de l'eau en or ? Une entreprise détient la recette : Nestlé, multinationale basée en Suisse, leader mondial de l'agroalimentaire, grâce notamment au commerce de l'eau en bouteille, dont elle possède plus de 70 marques partout dans le monde (Perrier, San Pellegrino, Vittel ou Poland Spring aux États-Unis). Pour le président du CA, Peter Brabeck, l'eau, fer de lance d'une stratégie planétaire, peut "garantir encore cent quarante ans de vie" à l'entreprise. Malgré le refus de collaborer opposé par la direction, Res Gehriger et Urs Schnell dévoilent les coulisses de ce marché qui brasse des milliards. Des États-Unis au Nigeria en passant par le Pakistan, ils explorent les circuits de l'eau en bouteille, mettant en lumière les méthodes parfois expéditives du plus puissant groupe agroalimentaire de la planète. Ils montrent qu'elles reposent sur une question cruciale, objet dans nombre de pays d'un vide juridique dont les avocats et lobbyistes de la firme savent tirer profit : à qui appartient l'eau ?

http://www.terrafemina.com/culture/medias/articles/17340-arte-replay--nestle-et-le-business-de-leau-en-bouteille.html
Vous pouvez aussi revoir le document à la télévision, sur ARTE : Jeudi, 20 septembre 2012, 15h00




jeudi 13 septembre 2012

Hurler avec les loups. Ou pas.

Je m'en veux, j'ai hurlé avec les loups. Comme tous les autres. Un article dans la presse, quelques secondes d'une vidéo de mauvaise qualité... puis le verdict publié dans un autre journal, plus tard. J'étais indigné. Comme tous les autres.

Comme je suis maintenant au repos forcé depuis près de deux mois, que j'ai le temps d'approfondir certaines choses et que, par hasard, un lien sur une page internet m'a rappelé la chose, j'ai investigué plus en profondeur.


Pussy Riots


Qui ne connaît maintenant les Pussy Riots ? Ces jeunes filles un peu fofolles qui ont chanté cagoulées dans une église des choses pas trop politiquement correctes, ces polissonnes qui ont ensuite été condamnées à 2 ans de prison.



Et tout le monde de hurler et de s'indigner ! Et d'organiser des manifestations de soutien à Paris et ailleurs...


Mais qu'est-ce qu'elles ont donc chanté de si grave ? Des paroles  telles que “Sainte Marie mère de Dieu, deviens féministe” ou encore “merde, merde, merde du Seigneur”, politiquement dirigée contre le candidat à l’élection présidentielle Vladimir Poutine, mais également contre le patriarche orthodoxe accusé de “croire en Poutine plus qu’en Dieu”.

Et c'est pour ça qu'on condamne ces petits anges à 2 ans d'emprisonnement en camp de travail pour "hooliganisme" et "incitation à la haine religieuse?

Des petits anges, vraiment ?  Et si on cherchait un peu dans leur passé ?

Pussy Riot n’est pas seulement un groupe de rock, mais le volet musical d’un groupe anarchiste du nom de Voina (la guerre) et qui ces derniers mois a revendiqué de nombreuses actions que l’on peut ne pas trouver ni “drôles” ni “subversives” :

  • organisation d’une orgie sexuelle avec des femmes enceintes dans un musée, en groupe et en public ! (le nom de l’action étant une insulte violente adressée au président Medvedev)
  • se montrer en public nu et couvert de cafards
  • se masturber avec une carcasse de poulet dans une épicerie et en sortir en marchant avec la carcasse enfoncée dans les parties génitales
  • attaque à l’urine sur des policiers
  • tenter d’embrasser sur la bouche des représentants de l’ordre du même sexe
  • dessiner à la peinture des pénis géants sur les routes
  • destruction de véhicules de police...

Là, elles apparaissent déjà moins angéliques... Et on peut penser que la peine de prison qui leur a été infligée ne concerne pas que les chants dans l'église.

Mon but ici n'est pas de dire que tout le monde a eu tort de s'indigner, ni de dire que 2 ans de prison c'est beaucoup trop ou beaucoup trop peu. Je veux juste rappeler qu'il ne faut pas d'office tenter de crier plus fort que les autres pour montrer combien l'Etat est injuste (certains ont qualifié le procès de "stalinien"), qu'il ne faut pas embrayer immédiatement et suivre un mouvement qu'une presse qui vit de sensationnalisme s'efforce d'attiser, comme on souffle sur un feu pour qu'il prenne plus vite. Il ne faut pas hurler avec les loups. Il faut au contraire se renseigner, prendre son temps et se faire sa propre opinion.

Aujourd'hui 12 septembre 2012, un article paraît dans la presse : "Boris Berezovski serait 'derrière' la prière punk des Pussy Riot, selon une télé russe". Une fois de plus, vous le comprenez, nous ne saurons jamais la vérité sur cette affaire.

J'ai mis ci-dessous quelques liens intéressants et qui ne vont pas tous dans le même sens. Ceux qui ont trop de temps pourront y jeter un coup d'oeil. Le premier est probablement le plus édifiant (mais attention à la photo qui pourrait choquer certaines personnes)

Liens :

mercredi 12 septembre 2012

Le non-sens du contresens

Je connais une place où, d'un côté, on a instauré une bande réservée aux autobus qui circulent dans le sens inverse des voitures (avec bien entendu apposition d'un panneau légal) !






Les vélos peuvent aussi circuler à contresens dans certaines rues à sens unique à condition que le panneau spécial soit affiché (on peint même les pistes en vert).

Bon, les bus circulent à contresens, les vélos, circulent à contresens... un de ces jours on fera rouler les voitures à contresens aussi. Cela semble logique si on veut respecter les lois de l'évolution.

Ensuite, si toutes les étapes précédentes sont probantes : les camions circuleront à contresens aussi !

Sens, contresens ou non-sens ?

lundi 10 septembre 2012

Ces histoires de flous, ce n'est pas net !

On nous convainc qu'un écran géant, plat et muni de LED est absolument indispensable pour avoir une image magnifique d'une définition HD exceptionnelle (1920 x 1080 pixels) et il est vrai que l'image est géniale, en particulier si la source est bonne comme un DVD ou même un Blu-ray. Faut pas l'oublier, la télé n'est pas tout, elle n'est qu'un maillon d'une chaîne dont tous les éléments, du début à la fin, doivent être capables de restituer la HD.

Nous voici donc avachis dans notre divan défoncé (on le remplacera plus tard, le remplacement de la télé était plus urgent), ou défoncés dans notre divan avachi, à regarder l'écran et son rendu absolument ahurissant. Et je le répète, c'est vrai que c'est exceptionnel ! Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit simplement parce que j'ai la réputation d'être grincheux, je vous en prie.

HORRRRREUR ! 

Il y a une tache floue au milieu de l'écran ! Kékséksa ?

Liée à la fois au politiquement correct (beurk !) et à la protection de l'anonymat de certaines personnes, c'est une nouvelle habitude qui a tout d'une dérive : on ne floute plus que les visages, on floute maintenant des objets sur une table (j'ai quand même reconnu la boîte de Corn Flakes) ou un logo sur un T-shirt (j'ai quand même reconnu le logo Nike, même s'il était flou et si on avait inversé le sens de l'image) !

Et pourquoi, s'il vous plaît, ne floute-t-on rien dans les films de James bond ? Sa voiture était bel et bien une Aston Martin dans les anciens épisodes et c'est maintenant bel et bien une BMW. Selon les films, il boit très distinctement du Martini ou de la Heineken. D'autres marques peuvent être reconnues au passage... Ce n'est pas net, cette histoire.

      
       
  

C'est quoi, cette dichotomie ? (tous à vos dictionnaires !)

Question finale

Bon. Qu'on me dise maintenant franchement à quoi sert d'acheter un superbe écran, le plus grand qu'on puisse mettre dans la chambre (avec un prix très grand aussi), pour avoir une image superbe avec une définition digne de la science-fiction si on s'acharne à nous y mettre, en plein milieu, des zones floutées ?

Bande de filous ! Rendez-nous notre netteté !

mercredi 5 septembre 2012

Rentrée des classes

Ca y est, c'est la rentrée !



Chaque année c'est pareil : la ruée des chaînes de télévision vers les entrées des écoles. En studio, on nous a montré des chiffres : le nombre d'enfants concernés, le nombre d'enfants par classe, le manque d'enseignants, le nombre d'élèves qui n'ont pu être inscrits dans l'école choisie à cause du maudit décret, le manque de moyens... Mais tout ça, on le sait déjà, nous y avons tous été préparés par la presse ainsi que par de nombreuses séquences télévisées dans le courant de l'année. Non, ce qu'il faut montrer au téléspectateur, c'est du larmoyant !



Un plan large : on voit les parents qui arrivent en tenant leur enfant par la main. Un plan plus rapproché : le papa et la maman tiennent le petiot par la main. Sur son dos, un cartable flambant neuf, sur lui, des vêtements qui sortent du magasin, sur son visage... un flot de larmes ! Certains parents n'en mènent pas large non plus, on en voit qui ont du mal à retenir une larme qui se forme discrètement sur le rebord de la paupière inférieure.

On interroge la directrice : "C'est vrai, on n'a pas pu accueillir tous les candidats".

L'institutrice explique : "On a rénové certaines classes mais pas toutes, par manque de moyens, évidemment. Nous ferons quand même notre possible pour recevoir les petits dans de bonnes conditions. On essaie de promouvoir les talents, de valoriser les compétences".

On interroge des parents : "Ca nous fait quelque chose de passer la journée sans Kévin, mais il faut bien, hein ? Ben voilà."

On en vient même à interroger des marmots. Ca, c'est la séquence préférée des journalistes ! Les plus petits se cachent derrière les jambes de leur mère. Ceux qui sont un peu plus grands, quand on leur demande s'ils ne sont pas tristes de quitter leur maman répondent : "Oui", avec le visage à moitié caché par le gros micro équipé d'un coupe-vent et orné du logo de la chaîne télévisée. On est bien avancés. Qu'attendiez-vous donc d'autre comme réponse ?

Parfois, surtout en période pré-électorale, on interroge également le/la ministre de l'éducation qui explique combien ça s'est déjà amélioré et tout de qui est prévu pour que ça s'améliore encore plus.

Souvent, on peut apercevoir quelques vues d'une école modèle comme il ne doit en exister qu'une seule en Belgique. Celles qui tombent en ruines, on nous les cache.

CA, on nous le montre chaque année, on connaît la chanson par coeur ! Le 1er septembre, ce n'est pas la peine de regarder la télé : on a déjà vu le film !

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Il règne pourtant une profonde injustice : on ne s'inquiète pas de la rentrée des "grands" ! A-t-on jamais filmé la rentrée des étudiants des universités ou des hautes écoles ? Le 17 septembre, le 28 septembre, le 14 octobre... quand ces prestigieuses institutions reprennent les cours, interroge-t-on des étudiants ? Qui se soucie du déclin de leur moral lors de la très (trop) longue pause d'été ? Le grand public sait-il à quel point nos étudiants ont souffert de la déshydratation pendant les vacances ? Il faut être étudiant pour bien comprendre la dimension du problème. D'ailleurs, une des premières activités de ces pauvres jeunes gens est l'organisation de séances collectives de réhydratation. Heureusement qu'ils prennent les choses en main eux-mêmes car le ministère, le rectorat, noyés sous des montagnes de dossiers en retard, sont dans l'impossibilité de gérer tout ça. Et puis, ils n'ont pas assez de subsides pour mettre à disposition des fûts de bière gratuits...



mardi 4 septembre 2012

Inédit : les minarets-éoliennes !

Ce soir j'ai regardé le festival de Montreux à la télé. Je précise pour ceux qui ne le sauraient pas que Montreux c'est en Suisse, une ville où il y a beaucoup d'animation : un festival de jazz et un festival du rire. Devinez lequel j'ai regardé.

[image en provenance du site de  http://www.montreux.ch/  ]

Un humoriste a rappelé lors de son numéro que les Suisses ont interdit par référendum (57,47 %) la construction de minarets dans leur pays. Ce n'était pas une blague, c'est bien la vérité. On revendique partout la liberté des cultes, les Suisses ont fait des efforts comme les autres pour être tolérants, mais la construction de minarets dans leurs bucoliques paysages, c'est au-dessus de leurs forces.

D'autre part, comme j'ai des lectures variées, je me suis rappelé que les Suisses ne sont pas non plus des amateurs d'éoliennes : 76,33 % préfèrent ne pas construire d'éoliennes.

Ce sont donc deux sujets d'actualité chez les Helvètes.

Ces réticences me paraissent contre-productives. D'un point de vue humain et d'un point de vue énergétique, la Suisse va devoir s'adapter à l'évolution mondiale, aux exigences des Droits de l'Homme, aux conséquences de la crise, à l'évolution technologique qui veut qu'on adopte au maximum les énergies renouvelables.

Ceux qui me connaissent le savent : mon esprit, jamais en repos, est fécond en inventions des plus utiles qui soient (parfois aussi, des farfelues, je l'admets, mais ce n'est pas le propos ici). Seule ma modestie légendaire me retient de les divulguer, et forcément, elles restent dans le néant et moi, je reste dans l'anonymat.

Mais ici, là, enfin maintenant, je n'y tiens plus, il faut que je le dise ! La Suisse, si elle veut retrouver la considération qui fut la sienne par le passé, remonter sur le piédestal des nations les plus admirées, devrait adopter une mesure moderne qui en surprendrait plus d'un et qui résoudrait deux problèmes à la fois. Je veux parler de la construction de minarets-éoliennes (voir illustration) !


Allons, les Suisses ! Construisez-en et n'en faites pas tout un fromage !

mercredi 29 août 2012

L'évolution : la lampe de poche

Depuis son invention en 1897 par David Misel et le dépôt du brevet par Conrad Hubert en 1898, la lampe de poche a connu les usages les plus divers et les plus populaires. Les enfants l'aiment, les adultes l'aiment, c'est amusant, c'est utile, c'est rassurant. Vous ne trouverez pas beaucoup d'objets auxquels vous pourrez attribuer toutes ces qualités réunies.
 
Qui n'a pas lu sous les draps ?

La plupart des adultes ont connu ce modèle-ci dans leur jeunesse, alimenté par une pile de 4,5 Volts :

Modifications techniques

La lampe de poche (aussi appelée lampe torche) a subi au cours du temps de nombreuses évolutions.

Parlons d'abord des améliorations techniques : les piles de longue durée, les batteries rechargeables, le rechargement solaire, le système des dynamos actionnées par des manivelles, les ampoules halogènes, à l'argon, au xénon ou au krypton....

Une chose est certaine : si vous ne voulez pas passer pour un ringard, il faut absolument une lampe de poche munie d'ampoules "LED" :

Modifications comportementales

 

Avez-vous déjà remarqué l'évolution comportementale qui a eu lieu ces dernières années ? Que veux-je dire par là ? Je veux parler de la façon de tenir la lampe de poche. Voici sur les deux illustrations ci-dessus comment on tenait une lampe de poche dans te temps : avec la main par dessous .

Si vous tenez votre lampe de poche de cette façon, vous passerez à tous les coups pour un ancêtre du siècle passé. Vous devez maintenant absolument tenir la lampe de poche par dessus, de préférence à hauteur de l'épaule au minimum.

 

Personnellement, j'appelle ça la position "Experts". Dans de biens nombreux feuilletons et séries qu'ils soient américains ou pas, on peut maintenant observer cette utilisation. Je n'utilise la série des Experts que comme un symbole.


mercredi 22 août 2012

L'essence est chère ? Et l'eau alors ?

Il m'est soudain revenu à l'esprit, en ce jour de désœuvrement, une réflexion que je m'étais déjà faite par le passé. On se plaint de l'augmentation incessante du prix de l'essence ! A raison, certainement. Regardons les chiffres.


Pour mon enquête, je me suis basé sur les prix indiqués sur le site http://carbu.vroom.be/ en date du 22 août 2012. J'ai recherché les meilleurs prix du diesel et de l'essence 95 octanes dans ma région. En voici les résultats :


Diesel :
de 1,449 à 1,578 euros par litre.

Super 95 :
de 1,661 à 1.771 euros par litre

Oufti ! Mazette ! C'est vrai que c'est cher, l'essence ! Mais attendez, ce n'est que la première partie de ce que je veux démontrer aujourd'hui. Et pour simplifier la comparaison, je vais faire la moyenne du prix diesel/essence 95 : 1,61 euros par litre, le 22/08/2012.

Laissez-moi maintenant vous raconter quelque chose qui m'est arrivé l'année passée. Je me suis rendu aux Francofolies de Spa pour la première fois ! Ne me demandez pas pourquoi je n'y suis jamais allé auparavant alors que j'habite à seulement 20Km, je n'en sais rien moi-même... Toujours est-il, qu'après une folle journée saturée de décibels, sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés à une terrasse, ma dulcinée et moi, pour boire quelque chose. Comme nous sommes des gens très (= trop) raisonnables, nous avons opté pour de l'eau. Nous voici donc assis à une terrasse en plein centre de la jolie petite ville de Spa, si sympathique (ville bien connue de Casanova, de Victor Hugo et du tsar Pierre Le Grand, située près du très fameux circuit de Francorchamps), nous commandons une bouteille d'un litre d'eau de Spa Monopole et, quand le moment est venu, nous payons le montant convenu, c'est à dire celui qui figure sur le ticket que nous apporte la serveuse fatiguée (vous pensez bien, c'était les Francofolies !). Nous payons donc, disais-je, le montant imprimé sur le ticket : 7 euros ! Oui, vous avez bien lu : SEPT euros. Ne trouvez-vous pas ça énorme, au propre comme au figuré ? Je vais l'écrire en plus grand, ça aura l'air plus énorme :

7 euros pour un seul litre d'eau !



J'en vois dans le fond qui semblent un peu perdus, je vais donc préciser un peu certaines choses. Tout d'abord, voici un plan copié/collé depuis Google Maps.

Emplacement de l'usine Spa Monopole, trajet vers le centre ville de Spa.
Désolé pour la qualité mais le blog a ses limites.

Maintenant, un extrait de la colonne de gauche :
Distance entre l'usine et la terrasse : 750 m !.
Le bouteille d'eau minérale qui sort du sol à Spa et qui nous a été servie à table a donc parcouru une distance de 750 mètres depuis l'usine de production ! La bouteille contient 1 seul litre d'eau et on nous la vend au prix de 7 euros ! Pour les vieux qui comptent encore en francs, ça veut dire 280 francs belges ou 45,92 francs français (nouveaux francs, bien entendu) pour un litre.


Remarque : J'imagine déjà les répliques des mauvaises langues et j'y riposte sur le champ. Je suis retourné sur les lieux en dehors des Francofolies et le prix affiché est le même.


Bon, ce n'est pas encore assez, là ? Vous n'êtes pas énervés, offusqués, outrés ? Moi, si !

Ca revient à dire que l'eau nous est vendue 4,34 fois plus cher que l'essence !

1 litre d'eau, produit VITAL,
coûte 4.34 litres d'essence !

Et on ne dit rien ? Et on dit que l'essence est chère ? N'est-on pas un peu tous malades ?

On nous vendra bientôt l'eau au prix de l'or !

A quand un journaliste pour parler du prix exorbitant de l'eau dans les journaux ? Est-ce que tout le monde s'en fout ?

Renseignez-vous, il est de plus en plus question de privatiser l'eau ! De nombreux sites en parlent.

La privatisation de l’eau est une violation des droits de l’homme
La tendance actuelle, sous l’impulsion des politiques néolibérales, est de considérer l’eau comme un bien économique privatisable pour en faire une source de profit. La priorité n’est plus dès lors de répondre à un besoin, mais d’être rentable. Une des conditions mises par la Banque mondiale (BM) à l’allègement de la dette des « pays pauvres fortement endettés » est précisément la privatisation de la distribution de l’eau dans les villes.
Source : http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/la-privatisation-de-l-eau-est-une-67535


Le 22 mars est devenu journée mondiale de l'eau, ce n'est en général que ce jour-là qu'on en parle ! Ouvrez l'oeil, ouvrez l'oreille (encore mieux : les deux à la fois) !

Rappelez-vous : l'eau nous est vendue 4,34 fois plus cher que l'essence, cessez de gémir à cause du prix de l'essence, reconnaissez les vrais combats.

mardi 7 août 2012

Un peu d'air, Nelson !


7 mai 2012. C'est du fond de mon lit que je vous écris ces quelques lignes car le médecin a jugé nécessaire que je reste alité pour avoir une chance, un jour, d'arriver à réaligner mes vertèbres déboîtées.

Etes-vous déjà resté(e)s immobilisé(e)s de cette façon pour une longue durée ? Quand rien ne fonctionne sauf la tête. Et elle en a, du temps, pour fonctionner ! Quand vous avez tout lu, regardé tous les enregistrements qui attendaient désespérément sur le décodeur que vous ayez du temps à leur accorder (bon, là, c'est fait), que faites-vous ? Vous jouez de la zapette ! C'est ainsi que, risquant la tendinite du pouce (j'aime vivre dangereusement), j'ai zappé, zappé, zappé... pour m'arrêter sur les jeux olympiques de Londres diffusés sur la chaîne France 3. C'est ici qu'on passe de ma courte introduction au vif du sujet.


Vous ne le savez peut-être pas : Christophe Lemaitre est un athlète français spécialiste des épreuves de sprint. Il est l'actuel détenteur des records de France du 100 m (9 s 92) et du 200 m (19 s 80). Les Français ont pour lui les plus grands espoirs, il ne serait pas impossible que derrière les intouchables Bolt et Blake, il puisse décrocher une médaille de bronze.

Vous le savez peut-être : Nelson Monfort est un animateur et journaliste sportif français de père américain et de mère néerlandaise. Il commente de nombreuses disciplines et interviewe les sportifs, juste après leurs matchs ou compétitions. Ce sont d'ailleurs ses interviews qui l'ont fait connaître, interviews facilitées par sa maîtrise de plusieurs langues. En effet, Nelson Monfort parle couramment l'espagnol, l'anglais et l'italien, avec, comme on on peut le lire sur Wikipedia, des intonations très personnelles (ça me fait rire, un tel euphémisme qui ne sert qu'à rester politiquement correct).

Vous le savez certainement : Usain Bolt est un athlète jamaïcain, spécialiste du sprint, quadruple champion olympique et quintuple champion du monde, détenteur de trois records du monde : 100 m (9 s 58), 200 m (19 s 19) et 4 × 100 m (37 s 04). C'est un géant (1,95 m), un fauve, un missile, la Foudre, l'Eclair, l'Extraterrestre.

Pour Christophe Lemaitre, athlète doué, Usain Bolt est le Maître qu'il va devoir vaincre. C'est l’Himalaya qu'il va devoir franchir... en courant... pour atteindre l'apothéotique victoire, l'ultime consécration. Il représente un grand espoir pour sa nation et cette responsabilité est un poids considérable qui pèse sur ses épaules.

Pour le premier tour éliminatoire, sur le terrain, Christophe n'a pas couru dans la même série qu'Usain Bolt, mais dans sa tête c'était tout pareil. Le temps a la même valeur, quelle que soir la série à laquelle on participe.

Je n'aborde pas le classement, ce n'est pas le sujet principal de mon intervention. Ce qui me rend vraiment grognon, c'est l'interview qui a suivi. A peine la ligne franchie par Christophe, Nelson, bien frais, lui, est accouru avec son micro. Plop, le micro dans la bouche de Christophe (c'est une image, bien sûr, mais pas vraiment loin de la vérité). "Est-ce que ceci, est-ce que cela..." ? Nelson fait son métier et on dit qu'il le fait bien. Il pose des questions, des questions... et le pauvre Christophe, complètement hors d'haleine, fait de son mieux pour y répondre. Un mot, deux halètements, deux mots, un halètement, deux mots, deux halètements...

Ne serait-il pas plus agréable pour le spectateur autant que pour le sportif, d'attendre que ce dernier ait repris son souffle, à la rigueur qu'il se soit changé, qu'il ait bu un peu d'eau et repris ses esprits... Ne serait-ce pas plus efficace qu'il ait pu analyser la situation, son résultat, avant de pouvoir répondre ? Ne serait-ce pas plus humain ?

Cet article ressemble à un pamphlet contre le si sympathique Nelson Monfort, mais ce cas particulier ne sert qu'à illustrer une pratique courante que je désapprouve. Laissez respirer les gens. De l'air, que diable, de l'air !

Usain Bolt, dans une pose caractéristique

Christophe Lemaitre, l'espoir des Français

Nelson Monfort, présentateur vedette de la télévision française.


Sources :
http://www.toupie.org/Textes/Politiquement_correct.htm
http://www.toupie.org/index.html
http://willywonka31.typepad.com/.a/6a00d83451d8ee69e2013485d2e73a970c-500wi
http://en.rian.ru/images/17500/52/175005225.jpg
http://media.meltybuzz.fr/article-991966-ajust_614/jo-2012-nelson-monort-elu-journaliste-le.jpg


lundi 9 juillet 2012

Euh, écoutez...


Combien de fois n'ai-je pas remarqué ce qui suit : un commentateur expérimenté, une présentatrice blonde à grosse poitrine assise à côté du gentil-invité-qui-est-la-seule-raison-pour-laquelle-certains-regardent-le-JT-ce-soir-là... pose une question à "notre envoyé spécial sur place" : "Dites-nous, Pierre [1], est-ce que la réunion est déjà terminée et qu'est-ce qu'on peut déjà tirer comme conclusion ?"



C'est là qu'arrive le moment critique, l'instant où je me cramponne à l'accoudoir du divan, où je serre plus fort mon verre de bière, où ma respiration s'arrête brièvement... Le suspense est insoutenable... Va-t-il le dire ?

Après un délai dû à la transmission de la parole via le satellite, quand l'intéressé à bien entendu la question dans son oreillette, il entreprend d'y répondre : "Ben écoutez, heu, ..."

Il l'a dit ! Il l'a dit !

Mon coeur rate un battement, je bondis sur mon divan, ma bière se renverse, il y a des cacahuètes partout, ma compagne est terrifiée par mon explosion, c'est l'apocalypse ! Je suis anéanti.

Il l'a dit ! "Ecoutez", qu'il a dit !

Mais dis-donc, mon gaillard, si on s'abrutit devant cette télé au lieu de brûler son surplus de calories en faisant un revigorant jogging, ce n'est pas seulement pour VOIR, c'est aussi pour ECOUTER ! Nous sommes là pour ça ! Qu'on cesse donc de nous rappeler à tout bout de champ qu'il faut écouter. C'est très peu professionnel.


Remarques :

[1] Pierre, c'est juste pour l'exemple. Cela peut évidemment être André, Joseph, Nicole, Nathalie, Julien, Colin, Mathieu, Bruno, Guy, Mireille, Hadja, Paul, Kevin, Marvin, Justine, Martine...  Et Félicie aussi.

Ne mettez pas vos pouces dans mes yeux !

Etes-vous allés à un concert récemment ? Avez-vous à cette occasion observé l'évolution technologique ? Pas l'évolution des micros, des jeux de lumières ou de la sono tonitruante, non. Je veux parler ici de photographie. Étrange association d'idées, diront certains, que l'évolution de la photo et les concerts. Que nenni ! Et je vais le prouver au moyen de quelques lignes édifiantes.


Comment faisait-on, dans le temps, pour prendre une photo ? Après avoir suivi de nombreuses séances de musculation, on empoignait son lourd appareil et, dans une attitude concentrée, prédatrice et aussi professionnelle que possible, on apposait son oeil derrière l'oeilleton et son doigt sur le doigton, si on arrivait à retrouver le sujet qui avait bougé, on appuyait lentement mais fermement sur le bitougnon et tout le monde alentour pouvait entendre le schklzc révélateur.


Il convient ici de faire quelques remarques importantes :

  • Ces appareils, qu'ils soient reflex ou compacts, étaient munis d'un unique oeilleton. Ils étaient donc parfaitement adaptés à être utilisés par des cyclopes.
  • Le son "clic-clac" date de l'époque du daguerréotype. Les appareils reflex modernes, font klzzk, schklzc ou fzlc selon la marque. 
Le maniement adéquat de ce genre d'appareils impose de garder les bras près du corps, à la fois parce qu'ils sont lourds et parce que ça permet d'avoir une bonne stabilité et d'éviter le flou de "bougé".


Ne vous impatientez pas, on en vient au fait.

Les coudes près du corps, l'oeil vissé dans l'oeilleton, cela engendre une position "compacte". On prend peu de place en largeur, pas plus qu'en hauteur.

L'évolution technologique, la voilà :


L'écran à cristaux liquides ! On dit de lui qu'on y voit "exactement ce qu'on verra sur la photo". HAHAHA (je ris) ! Et via l'oeilleton, on ne voyait pas ce qui figurerait sur la photo, peut-être ?

Conséquence de cette énorme évolution ? Tout le monde prend des photos avec les bras tendus.

Outre les positions ridicules que prennent certains photographes, on notera le rayon d'action nécessaire à chacun d'entre eux. C'est que ça prend de la place, quelqu'un qui tient son truc à bout de bras. Vers l'avant, parfois, vers le côté, d'autres fois vers le dessus...

Avant que n'arrive le concert de protestations, je vais démontrer mes dires en les prouvant avec des photos prises par me, myself and I dans un vrai concert à Spa, ville bien connue de Casanova, de Victor Hugo et du tsar Pierre Le Grand, située près du très fameux circuit de Francorchamps dont les autochtones disent qu'il est le plus beau du monde.



Bon, vous voyez où je veux en venir ? On ne voit plus la scène mais une forêt de mains qui tiennent des écrans qui sont parfois de terribles points lumineux au milieu de la pénombre dans laquelle est plongée le public. "Dis-donc, diront certains, tu es bien grognon" ! Et bien oui, c'est d'ailleurs le nom du blog, je vous le rappelle. Oui, je suis grognon et je revendique haut et fort le droit d'être grognon. Pour éviter des mots vulgaires que la pudeur et la morale m'interdisent de dévoiler ici, je dirai simplement que c'est fort déplaisant, tous ces écrans. Et si pour vous, cela semble anodin, attendez de voir la photo suivante.


Filmer le concert avec un iPad ! N'est-ce pas un peu exagéré ? La voilà, la cause de mon courroux : où va-t-on s'arrêter ? Si Apple produit des iPad avec des écrans de 40 pouces, tout le monde va-t-il emporter son panneau et le hisser devant le nez des autres pour pouvoir filmer tout son soûl ? Ne me mettez pas vos 40 pouces dans les yeux, c'est la conclusion de mon cri de détresse. Si on se rend à un concert, ce n'est pas seulement pour entendre, c'est aussi pour VOIR. Et je n'ai pas envie de voir le concert dans un écran placé dans mon champ de vision, je veux le voir en direct, en live, avec mes propres yeux qui rendent une plus belle image que n'importe lequel des appareils.


Grognons du monde entier,

unissez-vous contre les écrans qui empêchent de voir !


Copyright : les deux premières images appartiennent à Canon, veuilles respecter les droits qui y sont associés. Les dernières images sont le fruit de mon propre travail intense. Faites-en ce que vous voulez, elles sont moches et ne valent de toute façon pas tripette.


mercredi 20 juin 2012

Cher pipi !

Bon, là ça commence à bien faire ! Marre de payer pour faire pipi !



C'est une obsession dans de nombreux pays européens, dont les plus riches et les plus célèbres, de faire casquer les citoyens pour qu'ils puissent se libérer d'un liquide naturel de la production duquel ils ne sont pas responsables : en effet, les êtres humains sont des êtres vivants.

Un être vivant est un organisme qui est doté de la vie; cela veut dire que cet organisme [1] :
  1. naît : l'existence de cet organisme a un début, la naissance, ce qui veut dire que cet organisme qui existe à un moment n'a pas toujours existé et n'existait pas forcément avant ; par exemple, un bébé naît, un oiseau éclot de son oeuf, une graine germe...
  2. grandit : au cours du temps, la taille, et l'aspect de cet être vivant se modifie après sa naissance : il fabrique de la matière organique dont son corps est constitué.
  3. se nourrit : les êtres vivants ne sont pas capables de fabriquer leur matière à partir de rien : ils doivent trouver, dans leur milieu, de la matière à partir de laquelle ils pourront constituer leur corps, pour grandir : certains peuvent utiliser de la matière minérale contenue dans leur environnement (l'eau, les gaz contenus dans l'air, les sels minéraux...) pour cela, comme les plantes, par exemple, que l'on appelle des producteurs primaires ; d'autres ne savent pas transformer la matière minérale en matière organique : ils doivent donc consommer la matière organique des autres êtres vivants, vivants ou morts. On les appelle des producteurs secondaires.
  4. se reproduit : un être vivant est capable de fabriquer d'autres êtres vivants : c'est la reproduction.
  5. meurt : l'existence d'un être vivant peut être très courte ou très longue, mais a toujours une fin : c'est la mort.
Admettez qu'un humain correspond à tous ces critères, c'est donc bien un être vivant. J'insiste car c'est très important. Le point 3 met en avant le fait qu'un humain consomme, cela implique qu'il doit également éliminer des déchêts. De même qu'un moteur qui consomme de l'essence élimine des gaz d'échappement  ( gaz carbonique, monoxyde de carbone, oxydes d’azote...), l'Humain élimine des fèces et de l'urine. Il n'est pas responsable de cet état de fait ! Il a été construit comme ça, à l'insu de son plein gré.

Alors, je vous le demande, pourquoi s'acharner à le faire payer pour une chose dont il est innocent ? Est-ce qu'on fait payer les gens parce qu'il pleut ?

Evidemment, oui, "il faut payer Madame Pipi et les produits d'entretien". Ha ! Le fallacieux prétexte ! Pourquoi donc ne fait-on pas payer dans d'autres pays ? Je suis allé trois fois deux semaines au Canada et je n'ai jamais dû payer nulle part !



Je vous en prie, mesdames et messieurs les commerçants, mesdames et messieurs les restaurateurs, mesdames et messieurs les tenanciers de boîtes de nuit... reprenez ça dans vos frais généraux, dissimulez ça dans notre facture et foutez la paix aux malheureux qui courent vers leur salut. Car, en effet, quand on se précipite vers ce lieu si dispendieux (franchement, il y en a qui exagèrent !), quand on vole vers cet éden qui assure à prix d'or le salut ultime de notre vessie, CA UUURGE ! Et c'est évidemment à ce moment qu'on ne retrouve pas son porte-monnaie, que Madame Pipi n'a pas de quoi rendre sur 50  Euros ("débrouillez-vous pour trouver la monnaie !"), que le monnayeur automatique tombe en panne... MERDE ! FAUT QUE JE FASSE PIPI !

Que le Parlement instaure la gratuité obligatoire des lieux d'aisance !


[1] Source de cet extrait : http://fr.vikidia.org/wiki/%C3%8Atre_vivant )